Le Département est fortement engagé pour garantir les meilleures conditions d'accueil aux collégiens et collégiennes haut-garonnais. Parmi ses priorités figure la lutte contre la précarité menstruelle.

Qu'entend-on par précarité menstruelle ?

Il s'agit de la difficulté, voire l'incapacité, pour certaines personnes menstruées d'accéder à des protections périodiques adaptées en raison de contraintes économiques, sociales ou culturelles. Cette situation peut également inclure un manque d'accès à des installations sanitaires adéquates pour gérer les menstruations de manière hygiénique et sûre.
Au collège, la problématique de la précarité menstruelle peut entraîner chez les élèves un inconfort physique et psychologique, augmentant l'anxiété et le stress, voire un absentéisme scolaire ou encore un réel risque sanitaire lié au manque d'accès à des produits adaptés. Ces répercussions sont autant de facteurs d'aggravation des inégalités de genre, sociales et éducatives.
 

La lutte contre la précarité menstruelle dans les collèges est donc essentielle pour garantir l'égalité des chances et le bien-être de tous les élèves, favorisant ainsi une éducation plus inclusive et équitable.
C'est dans le cadre de cette démarche volontariste, associant le Service de santé scolaire de la Direction des Services de l'Education nationale, que le Département a décidé de mettre à disposition de l'ensemble des collèges publics des distributeurs de protections périodiques gratuites dont le lieu d’implantation est déterminé par le collège.

En accompagnement un livret pédagogique sur les menstruations afin de lever le tabou des règles , élaboré par des professionnels et des jeunes âgés de 10 à 20 ans dans le cadre du Conseil départemental des Jeunesses, en collaboration avec le Service de santé scolaire, a été distribué pour les élèves de 6èmes, 5ème et pour l'ensemble des élèves SEGPA le cas échéant à rentrée de septembre 2024.
Ce livret a pour objectif d'informer les filles et les garçons, de lever les tabous encore présents sur le sujet et de déconstruire les stéréotypes de genre tout en accompagnant la lutte contre la précarité menstruelle.