Aux origines de la Résistance, il y avait aussi le verbe, cette pensée qui conduit à l’action. Parmi les pionniers de la clandestinité, se trouvaient des femmes et des hommes qui firent de l’esprit la première des armes. Comme d’autres villes en France, Toulouse fut un espace de passage, d’accueil et d’établissement d’intellectuels engagés, qui s’organisèrent dans l’illégalité pour poursuivre la lutte.

Julien Blanc, historien spécialiste de l’histoire du Réseau du musée de l’Homme, proposera une conférence au Musée de la Résistance et de la Déportation de la Haute-Garonne, sur les sociabilités et les engagements qui permirent la constitution de ces premières organisations, au sein de la société clandestine de la Résistance.

Julien Blanc est docteur en histoire contemporaine et professeur agrégé d’histoire à l’EHESS depuis 2014. Il est l’auteur d’une thèse portant sur les débuts de la Résistance en France occupée à travers l’étude de l’organisation dite du « réseau du musée de l’Homme

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